Cafétéria
par CHM
Posted May 2003

Comme presque tous les jours à midi, je venais d'installer mon plateau sur une table d'angle dans ma cafétéria préférée. Il n'y avait encore que peu de monde et je n'avais pas fait très attention aux silhouettes assises Ça et là. J'étais trop occupé à satisfaire au rituel qui consistait à prendre plusieurs serviettes de papier qui serviraient à éponger, du moins je l'espérais, le trop plein de margarine dont les petits pains avaient été malencontreusement enduits. Il fallait aussi remplir ma tasse de café, de faÇon qu'il ne fut pas trop chaud à la fin du repas. Finalement, je m'étais assis et je commenÇai à déjeuner. Tout en mastiquant, je portai les yeux sur ce qui m'entourait. Je remarquai qu'un homme, assis un peu plus loin et me faisant face, me regardait fixement, en mastiquant lui aussi.

Inconsciemment, j'avais noté sa forte carrure et son crâne chauve quand j'avais choisi ma table, mais je ne lui avais pas prêté autrement d'attention à ce moment-là, car je devais avoir l'esprit ailleurs. Maintenant, je le détaillai du coin de l'æil.

Il avait ce genre de visage régulier aux traits énergiques, que l'on qualifie plus volontiers de mâle que de beau, mais que rien ne distingue au premier abord. Il me fixait avec une telle intensité que je me demandai un instant s'il me voyait réellement, ou s'il n'était pas plutôt perdu dans ses pensées. Ses yeux, dont je ne distinguais pas la couleur de si loin, mais qui me paraissaient sombres, étaient profondément enfoncés dans leurs orbites sous d'épais sourcils noirs qui contrastaient d'autant plus avec la nudité un peu luisante de son crâne. Il avait un air affable et bonhomme que soulignait un vague sourire. On était en été, et sa chemisette blanche, ouverte au col, laissait échapper les poils noirs et fournis de sa poitrine. Sa toison donnait un ton grisâtre au tissu léger que tendaient ses massifs pectoraux. Il paraissait être dans la force de l'âge, et ses énormes biceps trahissaient un exercice régulier.

Quand je revins à son visage, il était occupé à couper sa viande, et je pus étudier ses traits plus attentivement. Ses oreilles n'étaient ni grandes ni petites, mais joliment ourlées et un tant soit peu décollées, juste ce qu'il fallait. Il avait les pommettes hautes et un visage carré bien rempli. Le nez était court et fort, les narines palpitantes et bien formées. Les lèvres épaisses, rouges et charnues, étaient sensuelles (je les voyais déjà se coller aux miennes, telle une sangsue, ou s'arrondir autour de mon næud). Le menton était volontaire et fendu de l'inévitable fossette. Je finissais à peine cet examen sommaire quand il releva la tête et nos regards se croisèrent. Je lui fis mon plus beau sourire, qu'il me rendit de tout l'éclat de ses dents.

Je me replongeai dans mon déjeuner, puis levai les yeux juste à temps pour voir le jules, sa tasse à la main se diriger vers moi. (J'ai oublié de dire que ma table était toute proche de celle où se trouvait la cafetière et son réchaud.) Maintenant qu'il était debout, je pouvais juger de la puissance du gars. Il devait être à peu près de ma taille, mais probablement le double de poids en muscles de toute sorte, bien que je ne sois pas une mauviette moi-même. Du côté entrejambes, la bosse qui tendait les jeans me paraissait trop belle pour être vraie. Je commenÇais à avoir des démangeaisons un peu partout.

Il se servit de café et, après m'avoir fait derechef un grand sourire, retourna à sa table. Si la devanture était engageante, je dois dire que l'arrière-train me coupa le souffle. Il était plutôt cambré, et les fesses rondes et rebondies remplissaient le pantalon de la plus jolie faÇon. Elles semblaient élastiques sous le tissu.

Maintenant, c'était à moi de faire un pas. Comme j'avais fini mon café, il était temps d'en reprendre. Je me levai donc, la tasse à la main, et sentis le jules me déshabiller des yeux comme je l'avais fait pour lui un peu plus tôt. Je pris le pot de café et me dirigeai vers sa table pour lui en offrir et lui demander si je pouvais prendre le mien en sa compagnie.

D'une incroyable voix de basse, il me répondit qu'il en serait ravi. Après avoir remis le pot de café à sa place, ce qui lui donna l'occasion de voir mes fesses (dont je suis assez fier, je dois dire), je m'assis en face de lui.

Il m'expliqua qu'il était en vacances, mais qu'en fait il était venu à Washington pour trouver de quoi se loger, car sa société lui offrait un poste important à son siège social. Il n'était là que depuis deux jours, mais pendant son séjour, il avait l'intention de visiter quelques musées. Je lui dit que je devais retourner au bureau et suggérai qu'on prenne un verre ensemble le soir-même. Si cela lui convenait, il viendrait me chercher à la sortie du travail. Entre temps, il pourrait aller visiter la National Gallery, qui était relativement proche. Pendant cet échange de propos badins, il s'était arrangé pour coincer mon pied gauche entre les deux siens, lui imprimant de petites secousses qui laissaient bien augurer de la soirée.

Après avoir payé, nous sortîmes ensemble de la cafétéria et je lui montrai où se trouvait mon bureau pour qu'il puisse venir m'y prendre à cinq heures et demie.

Je sentais ses yeux fixés sur moi alors que je montais les quelques marches qui donnaient accès au hall du bâtiment, mais je trouvais plus diplomatique de ne pas me retourner à ce moment-là. Je grimpais quatre à quatre les dix étages qui me séparaient de mon bureau. Je ne pouvais croire à la bonne fortune qui m'avait fait rencontrer ce superbe garÇon. Il devait avoir à peu près mon âge, autour de quarante-cinq ans, et répondait totalement à mes plus folles espérances.

à ce propos, la folle du logis marchait bon train. En quelques secondes j'avais déjà fait mille châteaux en Espagne, tous plus beaux et plus grands les uns que les autres. Je n'osais croire à la véracité de ce garÇon, probablement il ne serait pas là à la sortie du bureau. Je repartirais la queue entre les jambes, plein d'amertume et de frustration. J'étais idiot de bâtir ainsi sur du sable. Je ne connaissais rien de cet homme, si ce n'est qu'il était beau, que c'était un vrai malabar, qu'il semblait aimer les musées et qu'il était très excitant.

C'est au prix des plus grands efforts que je parvins à faire mon travail cet après-midi-là. Ma bite bandochait en permanence et ne pouvais écarter de mon esprit la vue de ce corps balès, ce crâne chauve où j'aimerais tant poser les lèvres pour le couvrir de baisers, ces yeux, d'un bleu foncé très surprenant, dans lesquels j'aimerais perdre mon regard, cette explosion de poils noirs de jais, entrevus dans l'échancrure de la chemise, que j'aimerais enrouler autour de mes doigts, ces fesses devinées au milieu desquelles je voudrais fourrer mon visage, ces tétons durcis sous mes dents et, pour la bonne bouche, si j'ose dire, sa queue et ses couilles, dont j'ignorais tout, mais dont l'énorme paquet, mis en valeur par les jeans, ne saurait mentir.

J'imaginais sa pine à l'image de son propriétaire. Massive, circoncise, au gland énorme, faisant paraître mièvre le reste de l'engin. Je voyais les couilles, rasées de près, ou qui mieux est épilées de faÇon permanente, pour faire un joli contraste avec un système pileux très développé. J'étais aussi ému qu'un collégien à son premier rendez-vous. à cinq heures et demie pile, je dévalai les escaliers à toute allure (je ne prenais jamais l'ascenseur) et je me trouvai dans la rue un peu essoufflé.

Personne.

Les châteaux s'écroulèrent tous les uns après les autres à une vitesse record et avec un bruit assourdissant. Quelques-uns s'écroulèrent même que je n'avais pas encore bâtis. Ma déception était amère. Mentalement, je me donnai des coups de pied dans le derrière. à mon âge, me laisser ainsi aller à de vaines espérances. J'aurais dû être plus circonspect. Quel imbécile j'avais été. J'en étais là de mes réflexions, planté au milieu du trottoir, quand, du coin de l'æil, il me sembla apercevoir une silhouette trapue, plutôt familière, se hâtant dans ma direction sur le trottoir d'en face.

C'était lui.

Quel soulagement ! Tout était oublié.

Je traversai en toute hâte pour aller à sa rencontre. Mon Dieu, qu'il était beau ! Comment ne l'avais-je pas aussitôt remarqué à la cafétéria ? C'était seulement maintenant que je réalisais à quel point cet homme avait fait impression sur moi. Il était massif, mais cependant élégant. Il avait la démarche souple et énergique de l'athlète en pleine forme. Il me rejoignit de son pas élastique et commenÇa à m'expliquer qu'il s'était perdu, ayant voulu prendre un autre chemin pour revenir vers mon bureau, qu'il se traitait de tous les noms, car il allait manquer notre rendez-vous et, le pire, c'est que je serais parti.

« Dieu merci !, vous êtes là », dit-il de sa magnifique voix de basse. « Je vous prie de ne pas m'en vouloir de vous avoir fait faire le pied de grue. Je ne devrais peut-être pas vous le dire, mais j'ai pensé à vous tout l'après-midi. Je n'arrivais pas à me concentrer sur les tableaux ou les sculptures du musée, votre image s'interposait chaque fois que j'en regardais un. Il faudra que nous allions ensemble au musée, un week-end prochain. J'aimerais tant voir tout cela en votre compagnie. Vous savez, vous m'avez donné envie de me faire pousser la barbe et la moustache, moi aussi, mais je ne sais pas si j'arriverai à un aussi bon résultat que vous. Cela vous donne un air très distingué. Ça me plaît beaucoup. »

Il avait dit tout cela d'un trait, pêle-mêle, presque sans s'interrompre et sans me laisser le temps de placer un mot. Sa spontanéité était terriblement sympathique.

« Vous savez, moi aussi j'ai pensé à vous tout l'après-midi. Il m'a fallu toute ma force de caractère pour me concentrer sur mon travail et non sur votre sourire, pour ne pas parler du reste. Je suis sûr que la barbe vous irait très bien, surtout si elle est courte. Dites donc, ce verre, voulez-vous qu'on aille le prendre chez moi. Je n'ai pas de voiture, mais il y a des taxis. Qu'en dites vous ? »

Quelques minutes plus tard nous nous trouvions confortablement installés l'un à côté de l'autre sur le canapé du salon, un verre de jus de fruit à la main, puisqu'il m'avait dit qu'il ne buvait pas d'alcool. Il avait placé son bras derrière moi sur le dossier du canapé, ce qui mettait en valeur son immense poitrine et faisait ressortir les pectoraux volumineux. J'avais jeté un æil sur sa braguette et la bosse de midi semblait encore plus prononcée. J'y posai donc directement la main, et je sentis la queue palpiter sous le tissu. Je n'avais pas plus tôt fait ce mouvement qu'il me prit à bras le corps et posa ses lèvres sur les miennes. Je récupérai ma main que je glissai entre les boutons de sa chemise dans l'épaisse toison qui recouvrait toute sa poitrine, à la recherche d'un bout de sein qui se durcit immédiatement sous mes doigts. Je lui imprimai un léger pincement qui arracha un grognement de plaisir à Rod.

Nous nous étions présentés juste en arrivant chez moi. Il m'avait dit s'appeler Roderick, mais que tous ses amis l'appelaient Rod, ceci avec un sourire en coin.

Sa langue se fit encore plus inquisitrice, et par les yeux de l'esprit, je vis ses belles lèvres charnues et pleines collées aux miennes. Après avoir tripoté sa poitrine un bon moment, je défis les boutons de sa chemise, puis sa ceinture, les boutons et la fermeture de ses jeans. Je fus immédiatement confronté, car il ne portait pas de sous-vêtement, à sa toison pubienne encore plus touffue, s'il était possible, que celle de sa poitrine et de son ventre. J'avais hâte maintenant de prendre en main son engin que je devinais, car il portait bien son nom, raide et gonflé, le long de la jambe de ses jeans. Malheureusement, justement du fait de la raideur en question, je n'arrivais pas à tirer au jour l'objet de mes efforts, dont Rod se riait, car il ne faisait rien pour me faciliter la tâche. D'un bras puissant, il me serrait contre lui, et de l'autre il maintenait ma tête contre la sienne, nos lèvres toujours jointes par ce délicieux baiser.

à un moment donné, je me rendis compte que j'avais instinctivement fermé les yeux quand Rod avait posé ses lèvres sur les miennes. C'est une réaction commune à la grande majorité des hommes. Pourtant, je pense que c'est une erreur de le faire. La concentration qu'on croit atteindre ainsi ne compense pas ce qu'on pourrait apprécier par la vue. M'étant fait cette réflexion, j'ouvris les yeux incontinent pour voir que Rod avait les siens grands ouverts. (Ils étaient d'un très beau bleu foncé tirant sur le noir.)

Sa langue redoubla d'ardeur et je crus déceler dans son regard mille choses que des mots n'auraient pu traduire. Nos deux regards échangeaient des pensées que nos langues concrétisaient. Maintenant je me jurai, in petto, de toujours garder les yeux ouverts, quoi que je fasse à Rod — ou qu'il me fasse —, car je venais d'éprouver un sentiment de communion extraordinaire que je ne ressentais pas quand je m'isolais dans mon égoïsme. Je me dégageai doucement de la forte étreinte pour lui retirer complètement sa chemise et mettre à nu cet admirable torse, digne de celui du Belvédère, couvert de poils noirs légèrement frisés. Cette vue me donna des palpitations, tant la musculature était puissante et d'une définition parfaite facilement visible sous l'épaisseur de la toison. J'avais maintenant hâte de lui enlever son pantalon et de voir le trésor qu'il recelait.

Je m'agenouillai donc à ses pieds pour lui retirer d'abord ses chaussures et ses chaussettes révélant des pieds forts aux orteils carrés et aux ongles courts, comme les doigts de ses mains et, comme elles aussi, couverts de poils soyeux.

C'était maintenant la minute de vérité. J'allais lui enlever son pantalon et révéler à ma vue le trésor en question. Pour une raison facile à comprendre mon cæur battait à tout rompre alors que je faisais glisser les jeans un instant retenus par la raideur de sa verge. Finalement celle-ci me regardait droit dans les yeux. Quelle beauté! Comme je l'avais deviné — et espéré —, le gland était énorme, surmontant le corps de la verge qui, pour être d'un diamètre très inférieur, n'en était pas moins impressionnant. Quel morceau! Je dois dire qu'il me faisait un peu peur. Pourrais-je le prendre en entier dans la bouche? Et dans le cul? Je me voyais déjà irrémédiablement déchiré et estropié pour le restant de mes jours. Mais quelle sensation délicieuse cela devait-il être de se sentir envahi et rempli par un tel engin.

Rod, qui était maintenant complètement nu, ayant noté ma stupéfaction, me dit : « N'en ayez pas peur. Elle est entièrement vôtre. Quoi que vous en fassiez ou lui fassiez, cela me remplira de bonheur. Comme son propriétaire, elle se prêtera à tous vos caprices. Mais laissez-moi vous déshabiller maintenant. J'ai hâte de connaître votre corps. » Il me prit aux aisselles, et me releva en même temps qu'il se mettait debout. Il me serra contre lui de ses bras puissants, dans une étreinte tellement masculine, alors qu'il collait à nouveau ses lèvres sur les miennes, enfonÇant sa langue dans ma bouche de la faÇon la plus excitante qui fut.

De mon côté, j'avais posé mes mains sur ses fesses, comme saupoudrées de poils, qui me chatouillaient agréablement les paumes. Je malaxai doucement ces globes élastiques, faisant Rod se tortiller entre mes mains et forÇant son sexe contre mon ventre. J'aventurai un doigt dans sa raie. Il ne fit aucune difficulté, j'eus même l'impression qu'il essayait d'écarter les fesses pour me donner un meilleur accès. Pendant ce temps, sa langue voltigeait autour de la mienne, faisant mille arabesques.

Doucement, tendrement, il se détacha de moi et s'écarta. « Il faut maintenant que je vous déshabille, me dit-il, ou je vais devenir complètement cinglé. »

En un tournemain, il avait enlevé ma chemise, baissé mon pantalon, retiré mon slip et enfourné ma queue dans l'humidité de sa bouche et au plus profond de sa gorge avant que j'ai pu même dire : « Ouf! ». Ma queue était aussi raide qu'un bout de bois. Ayant des lèvres et de la langue repoussé le prépuce, sa bouche caressait maintenant la tête du næud d'une faÇon si tendre, et si persistante à la fois, que cela allait me faire crier s'il n'arrêtait pas immédiatement.

Je pris sa tête chauve entre mes mains et le repoussai doucement. Il leva amoureusement les yeux vers moi et je me sentis fondre littéralement.

Ce fut à mon tour de le relever. Je me débarrassai rapidement de mes chaussures, de mon pantalon et de mon slip et le pris à bras le corps, collant nos deux sexes dressés l'un contre l'autre. Je le serrai du plus fort que je pus et posai ma bouche sur la sienne.

Nous étions nus tous les deux et tout en échangeant un baiser tout fait de passion, nous faisions courir nos mains et nos doigts sur la chair palpitante que nous tenions dans nos bras.

Finalement, il s'arracha à mon étreinte, recula de quelques pas et me dit : « Dieu merci, vous êtes poilu. J'aime votre barbe et votre moustache. J'aime aussi votre corps et votre bite. Le tout me plaît infiniment. »

« J'en ai autant à votre service. Moi aussi j'aime la fourrure dont votre corps est couvert. J'aime votre immense carrure et tous ces muscles que je me réjouis de caresser à n'en plus finir, mais plus que tout j'aime Ça », dis-je en prenant à pleine main sa pine fièrement dressée contre les abondants poils noirs de son ventre. « Allons dans ma chambre, nous y serons plus à l'aise. »

Je le pris par la queue et l'entraînai vers ma chambre où nous affalâmes sur le lit, une fois encore dans une étreinte à perdre le souffle, nos mains courant de tous les côtés, tripotant, tâtant, pinÇant tout ce qui se présentait sous les doigts.

Un peu plus tôt, il avait eu ma queue dans la bouche, il était temps maintenant que je suce la sienne, ou tout au moins que j'essaye. Je m'allongeai donc à l'inverse de lui pour faire soixante-neuf et pris sa queue à pleine main.

Comme je l'ai dit, c'était une beauté. Le gland cramoisi était d'une largeur incroyable et la couronne, particulièrement débordante, était très épaisse, ce qui donnait à la tête du næud un air de force aveugle et de puissance brutale. Les couilles, rondes, pleines et assez grosses, étaient complètement rasées ou épilées, ce qui faisait un contraste intéressant entre leur peau basanée et lisse, les poils dont les environs étaient généreusement pourvus, et le gland violacé. Le corps de la verge lui-même était d'un bon diamètre, mais paraissait squelettique à côté de la tête du næud qui le coiffait, tel un casque, de toute son ampleur.

Rod avait remis ma bite au chaud dans sa bouche et la suÇait avec conviction, improvisant toute espèce de caresses dont elle avait été sevrée depuis bien longtemps. J'approchai ma tête de son sexe et je pus humer le parfum musqué entêtant que dégageait son bas-ventre. Je fourrai mon nez au creux de son aine et respirai son odeur naturelle avec délices en donnant des coups de langue aux couilles à la peau si douce. Finalement, j'ouvris tout grand mes mâchoires et engouffrai le gland durci. Bien qu'il ait eu la bouche pleine, un cri échappa à Rod, et je le sentis trembler de tous ses membres contre moi.

Je ne pensais pas, pour le moment, être capable de faire entrer dans ma bouche plus que la tête de ce magnifique engin. Si j'avais le bonheur de revoir ce superbe garÇon, je ferais tous les efforts dont je serais capable pour prendre sa pine jusqu'à la racine et en épreindre le gland avec les muscles de ma gorge.

Tout en suÇant Rod, j'avais glissé dans sa raie un doigt inquisiteur du bout duquel je caressai sa rosette. De sa main libre il écarta la fesse correspondante pour me donner un meilleur accès au plus intime de lui-même. Je sentais le sphincter se desserrer et se resserrer sous mon doigt. Tout à coup, j'eus envie de lui faire un pétale de rose. Je m'arrachai, bien à regret, de sa bouche experte, dégorgeai son gland à mon tour et le retournai sur le ventre. Je m'installai entre ses cuisses qu'il avait instinctivement écartées et plaquai ma bouche sur son trou du cul. Une espèce de gémissement lui échappa. Comme je léchais sa raie avec toute l'ardeur dont j'étais capable, il se mit à ronronner comme un félin familier. Là aussi, l'odeur était entêtante. Musquée comme près des couilles, mais avec en plus le parfum subtil de la propreté. Sous ma langue, sa raie était incroyablement lisse (j'ai appris plus tard que, à l'instar de ses couilles, il s'était fait aussi épiler la raie du cul, partiellement toutefois).

« Prends-moi, me dit-il, je t'en prie. Encules-moi avec ta grosse bite. J'aimerais tant que tu me possèdes. Baise-moi et fais-moi sentir que je suis à toi, que mon cul t'appartiens, qu'il est ta chose. » Ce discours n'était pas pour me déplaire. J'ai toujours préféré le rôle actif, sans pour cela refuser de me faire bourrer par l'homme idoine que Rod pourrait être en l'occurrence.

Je ne me le fis pas dire deux fois. Je me mis à genoux entre ses cuisses et caressais du bout de la queue le trou qu'elle s'apprêtait à élargir et dans lequel elle trouverait son bonheur. Rod tortillait maintenant du cul et je sentais qu'il était excité autant que moi à l'idée de la pénétration. Je posai donc mon gland sur son sphincter, après l'avoir largement humecté de salive, et poussai doucement. Il y eut une légère résistance, puis, sous la pression continue, le muscle se relâcha et je pénétrai dans ses entrailles jusqu'à la garde.

Au moment où la tête de mon noeud entrait en lui, Rod poussa un profond soupir. Tout les muscles de son corps qui étaient tendus à l'extrême se relâchèrent et c'est un homme heureux que j'avais sous moi. C'est aussi à ce moment-là que je suis tombé amoureux.

Je le limai donc avec enthousiasme, tout plein de mon amour naissant. Je cherchais toutes les positions les plus jouissives pour lui comme pour moi. Il y répondait par des mouvements de son arrière-train qui traduisaient pleinement sa participation à l'acte charnel. De ses deux mains, il écartait ses fesses pour me permettre une pénétration encore plus profonde. Je ne ralentis pas mon mouvement de va et vient qui faisait mes couilles taper sur ses roustons chaque fois que j'entrais en lui au plus loin. De temps à autre, je me retirais presque complètement pour me renfoncer en lui de plus belle. Finalement, j'adoptai un rythme assez régulier et rapide, car je sentais que j'étais sur le point de jouir et que je ne pourrais pas revenir en arrière.

C'est au moment où il criait : « Je jouis, je jouis. », que je lui remplit le cul de mon foutre en m'affalant sur son large dos, épuisé. Il plaÇa ses deux mains qui avaient écarté ses fesses sur les miennes pour me tirer encore plus en lui, si cela était possible. Ma queue, bandochante, était encore engainée au plus profond de lui-même.

« Que ton poids est doux sur moi, dit-il. Qu'il est doux aussi de sentir ton næud bien calé au creux de mes fesses. Ne bouges surtout pas, je t'en prie, restes comme cela pour toujours. »

Malgré que j'en eusse, ma queue commenÇait à ramollir et bientôt elle ne serait plus assez raide pour lutter contre les contractions involontaires de son sphincter et elle serait irrémédiablement évincée de son cul. C'est en effet ce qui se produisit, mais je restai allongé sur ce grand corps chaud et repu. Je mordillai sa nuque de taureau, et glissai ma langue dans son oreille, lui arrachant encore de petits gémissements.

Ce garÇon était extrêmement sensible tant physiquement que moralement, comme je devais m'en rendre compte plus tard.

Pour le moment il ronronnait, satisfait, de temps en temps serrant les fesses autour de ma queue qui s'était logée entre elles. C'est le seul signe qui m'indiquait qu'il n'était pas endormi. Nous restâmes ainsi, satisfaits l'un de l'autre, pendant très longtemps. Je somnolais à moitié, toujours étendu sur lui de tout mon long.

« Il serait peut-être temps que nous songions à dîner », fis-je enfin.

« Il y a un bon petit restaurant franÇais dans le coin. Est-ce que cela vous dirait d'y aller? Vous seriez mon invité, bien entendu, puisque vous êtes étranger à cette ville. »

« Il faudrait d'abord que je rentre à l'hôtel pour me rafraîchir et me changer. »

Sans réfléchir, je lui dit tout à trac : « Pourquoi ne viendriez-vous pas vous installer chez moi pour la durée de votre séjour ici ? » « Ce serait sûrement avec le plus grand plaisir. Mais je ne voudrais pas être une gêne pour vous. »

« Mais, non. Pas du tout. Habillons-nous et allons chercher votre valise. Ensuite nous prendrons une douche ici et nous irons au restaurant qui est vraiment tout proche. »

Qui fut dit, fut fait. Il était descendu dans un hôtel assez simple, mais propre et bien tenu; par souci d'économie sans aucun doute. En deux temps et trois mouvements sa valise était bouclée, il voyageait léger comme on dit. Il paya sa note et, un peu plus tard, nous étions de nouveau chez moi.

La porte de mon appartement était à peine refermée que Rod me sauta littéralement au cou et se mit à embrasser mes yeux, mes joues, mes oreilles, que sais-je encore ? Il me serrait dans ses bras à m'étouffer. Le félin familier de tout à l'heure avait fait place à l'hydre aux cent têtes, qui étaient partout à la fois. Tout à coup, il s'arrêta aussi subitement qu'il avait commencé.

« Excuses-moi, me dit-il, mais je suis tellement heureux. J'ai encore l'impression de sentir ta queue entre mes fesses, et c'est si bon. Tu ne m'en veux pas, dis ? » Il ajouta d'une voix à peine perceptible, comme se parlant à lui-même : « Je crois que je suis tombé amoureux. » Ce fut à mon tour de le prendre dans mes bras et de lui glisser à l'oreille : « Et bien, Ça fait deux. Moi aussi, je suis tombé amoureux. O Rod, qu'il est donc doux de t'avoir près de moi. »

Ces aveux enregistrés de part et d'autre nous allâmes dans la salle de bains pour prendre notre douche. La baignoire était assez grande pour nous contenir tous les deux, même si Rod comptait pour deux à lui seul. évidemment, nous n'étions pas plus tôt nus que des mains commencèrent à voltiger et des bouches à se refermer sur différentes parties du corps masculin. Nous bandions tous les deux comme des cerfs, mais, d'un accord commun nous décidâmes de ne pas en tenir compte et de nous savonner réciproquement pour ne pas arriver au restaurant après la fermeture.

Il y avait encore du monde, malgré l'heure tardive et le patron, que je connaissais bien et que je soupÇonnais d'être de la pédale comme moi, nous donna une table dans un recoin qui était à l'écart des autres et où nous serions tranquilles. Il me sembla même le voir loucher dans la direction de Rod avec un æil qui me paraissait égrillard. Ce repas en tête à tête fut des plus agréables.

Rod avait de l'appétit et faisait honneur aux plats que je lui avais suggérés, bien qu'il n'en eût jamais entendu parler là d'où il venait. Encore une fois, il avait réussi à coincer une de mes jambes entre les siennes et la pressait du plus fort qu'il pouvait. Dans le coin où nous étions, personne ne pouvait nous voir et il en profitait. Il avait accepté de boire du vin rouge, comme moi, et agréait à toutes mes suggestions. Nous parlâmes de choses et d'autres et nous en vînmes à découvrir que nous étions presque jumeaux. Nous étions tous deux du mois de décembre à quelques jours près. Il avait quarante-cinq ans (je ne m'étais pas trompé), j'en avais quarante-six.

Le patron vint nous demander si nous étions satisfaits, plus souvent que cela n'eut été nécessaire. Chaque fois, il en profitait pour reluquer mon invité d'un air qui en disait long. J'en fis la remarque à Rod qui me dit qu'il était navré pour le patron, mais que celui-ci n'était absolument pas son type et que, de toute faÇon, il était fidèle. Bien entendu, cette dernière réflexion, faite en toute simplicité, m'alla droit au cæur.

J'étais sérieusement accroché. Plus je regardais Rod et plus je le trouvais beau. Tous les détails de son visage correspondaient à ceux dont j'habillais les hommes qui hantaient mes rêves. Lui ayant dit combien je trouvais attirante sa calvitie qu'il accentuait en rasant le peu qui lui restait de cheveux, il me dit qu'il avait perdu sa chevelure alors luxuriante à la suite d'une maladie et que cela avait été un très grand choc pour lui. Maintenant, il y était habitué et était ravi que cela me plaise. Lui ayant dit que tout ce que je connaissais de lui me plaisait infiniment, il en rougit de confusion. Il me répliqua qu'il en avait autant à mon service et qu'il ne connaissait pas d'homme plus beau ni plus attirant que moi. Ce fut à mon tour de piquer un fard, car je ne suis pas habitué aux compliments, et les siens étaient si sincères que cela me touchait profondément.

Ayant fini notre dîner et remercié le patron pour son bon accueil, nous revînmes à la maison pour prendre une tasse de thé avant de nous mettre au lit et de faire l'amour une fois de plus, mais simplement des sucettes avant de nous endormir.

Il avait été décidé que je confierais ma clé à Rod qui se chargerait d'en faire faire un double, car il comptait rester quinze jours à Washington. Le matin et au début de l'après-midi il chercherait une maison, à louer ou à acheter, puisque sa société lui offrait des facilités de paiement. Je connaissais assez bien les banlieues et je lui recommandai plusieurs quartiers particulièrement agréables où il lui ferait bon vivre.

Il viendrait me chercher au bureau en voiture, puisqu'il avait décidé d'en louer une, et nous reviendrions à la maison où il préparerait le dîner, car il m'avait dit aimer cuisiner. (J'avais accepté, sans montrer mon manque d'enthousiasme, car je craignais que la cuisine américaine ne fût pas celle que je préférais. Quelle ne fut pas ma surprise, dès le premier soir, quand il prépara des petits plats qui étaient absolument délicieux. Il avait même acheté du vin rouge, puisqu'il savait que j'aimais en boire un verre avec le repas. Il avait trouvé un marché qui vendait différents produits frais et avait fait les achats nécessaires. Il rougit de plaisir quand je lui fis toute sorte de compliments, tous parfaitement mérités.) Ensuite nous passerions les soirées ensemble, vraisemblablement à lire, à regarder la télévision, à écouter des disques ou à enfiler des perles.

En fait d'enfiler des perles, c'est Rod que j'enfilais tous les soirs, sauf ce premier vendredi où il habitait chez moi et où j'avais décidé de m'asseoir sur sa queue quelles qu'en fussent les conséquences pour mon arrière-train. J'avais choisi le vendredi, de faÇon à pouvoir récupérer le samedi et le dimanche, si l'emmanchement laissait des suites par trop douloureuses.

Ce vendredi soir, donc, après avoir fini le repas délicieux qu'il avait préparé et fait la vaisselle, je dis carrément à Rod que je voulais qu'il m'encule, mais que vu l'énormité de son engin, j'aurais besoin de toute sa coopération et de toute sa patience. Je ne possédais pas de godemiché qui aurait pu ouvrir la voie. Toutefois Rod avait de gros doigts et avec de la patience, de la persévérance et du lubrifiant, j'étais sûr de pouvoir loger cette merveille là où il le fallait.

Après nous être mis au lit, je fis Rod s'allonger sur le dos et lui donnai de la vaseline, me mis en soixante-neuf sur lui et lui demandai de me sucer la queue tout en forÇant ses gros doigts dans mon trou du cul. Pendant ce temps-là je prendrais sa bite dans la bouche comme avant-goût à l'autre orifice.

La patience et la douceur dont il fit preuve étaient absolument exemplaires. Il avait d'abord réussi à entrer un doigt dans mon cul en lui imprimant un mouvement de va et vient, comme l'aurait fait une toute petite bite, puis il en mit deux, puis trois. Tout en m'élargissant, il me suÇait le poireau avec tout le talent qu'il avait déjà manifesté. Maintenant, je pensai que j'étais prêt à passer à la casserole. La meilleure solution serait, comme je le lui avais suggéré, que je m'asseye sur sa queue. De cette faÇon, je pourrais régler la pénétration, m'arrêter quand cela me ferait trop mal ou m'enfoncer sur son membre quand cela irait mieux. J'étais absolument décidé à me faire baiser par lui et je ferais tout le nécessaire pour y parvenir.

Sa queue était pleine de salive et mon cul de vaseline. Je mis mes genoux de chaque côté de ses hanches et plaÇai mon trou juste au-dessus de sa queue. Son gland paraissait encore plus gros qu'il n'était réellement, je le mis en position et je poussai. Il ne se passa pas grand chose. Il fallait insister et pousser encore plus. Je continuai à pousser et mes efforts furent récompensés. Le sphincter sembla céder et, tout à coup, dans une douleur fulgurante, Rod entra en moi jusqu'à la garde. Mes lourdes couilles reposaient sur son bas-ventre et mes fesses sur ses cuisses puissantes et velues.

J'avais complètement débandé, mais ce que je ressentais maintenant, c'était un mélange d'impressions que dominait une douleur sourde dans les fesses. Toutefois, l'exaltation d'avoir enfin dans le cul l'engin magnifique de Rod et d'être totalement rempli par sa chair palpitante qui m'ouvrait largement à lui était une chose que je n'aurais pas donnée pour un empire.

Je restai immobile le temps de laisser la douleur s'estomper quelque peu. Petit à petit, j'étais de plus en plus conscient de l'énorme tête de la queue de Rod qui continuait à bander magnifiquement. Lentement, je serrai mes fesses autour de son næud. La réponse se fit immédiate. Sa pine durcit encore, si cela était possible.

Il était temps d'essayer des mouvements de va et vient. Je me soulevai légèrement, puis me laissai retomber. Le frottement des deux chairs l'une contre l'autre était absolument délicieux. J'accélérai un tant soit peu le rythme. La douleur avait presque complètement disparu, ne laissant que la jouissance d'être possédé. Je montais et descendais sur le membre rigide avec beaucoup plus d'enthousiasme. à chaque montée, je serrais mon sphincter du plus que je pouvais, autant que le corps étranger me le permettait. à la descente je m'ouvrais largement pour faciliter la pénétration. Pendant que je montais et descendais sur sa queue, Rod me tripotait les bouts des seins ou les couilles qui reposaient sur son ventre ou la pine qui avait retrouvé son érection. Je voulais maintenant que ce soit Rod qui me baise et non plus moi qui commande sa jouissance et la mienne. Je lui dis : « Je veux que tu me baises de toute la force de ta pine et de ton amour. Je ne veux pas que ta queue sorte de moi. Je vais d'abord me retourner en pivotant sur ta bite, j'allongerai les jambes, puis nous nous mettrons sur le côté et, de là, tu me feras basculer sur le ventre et ce sera à toi de jouer. »

Après la gymnastique appropriée, nous étions en position. Rod était toujours enfoncé au plus profond de mon cul. C'est une sensation extraordinaire que de sentir sur soi le poids de l'être aimé et d'être littéralement envahi par sa chair souple et rigide à la fois.

C'était donc au tour de Rod de prendre en main le cours des opérations. Il était resté un certain temps allongé sur moi. Je sentais les poils de sa poitrine et de son ventre me chatouiller le dos, et c'était bien bon. Il avait posé ses deux mains sur mes épaules et les malaxait comme il eut fait de terre à modeler. Je sentais son haleine sur ma nuque alors qu'il approchait sa bouche de mon oreille pour la mordiller tendrement.

Au même moment je sentis son ventre bouger sur mes fesses et il commenÇa les mouvements de l'amour. D'abord lentement, comme s'il hésitait, puis, comme s'enhardissant, il trouva un rythme qui faisait sa queue entrer à fond et presque sortir de mon trou. L'énormité du gland empêchait que sa queue ne glisse par inadvertance à l'extérieur et, chaque fois, je le sentais buter contre mon anneau culier. Je serrais les fesses du plus que je pouvais, nous donnant à l'un comme à l'autre des sensations magnifiques.

Il faudrait maintenant qu'il me baise en me faisant face. Nous allions recommencer la gymnastique de tout à l'heure, mais en sens inverse. Nous nous retournerions de faÇon qu'il se mette sur le dos. Je pivoterais sur son næud, une fois de plus, afin d'avoir mes jambes vers le haut de son corps, puis il me basculerait sur le dos. Je mettrais mes jambes sur ses énormes épaules et. . . vogue la galère !

La gymnastique fut un peu plus compliquée que la précédente, mais nous y arrivâmes sans que la queue de Rod ne quittât mon cul un seul instant. Maintenant donc, il me faisait face et c'est alors que je pus apprécier à toute leur valeur la largeur de son énorme carrure et la grosseur de ses biceps sans parler de celle de sa bite que je sentais logée au plus profond de moi.

De ses larges mains, il maintenait fermement mes chevilles à bout de bras, par la même écartant mes cuisses au maximum. Il regardait, comme fasciné, sa queue logée dans mon trou de balle. De mon côté, je pouvais admirer à loisir son torse puissant littéralement recouvert de cette toison touffue, noire et frisée qui faisait mes délices. Je distinguais, dans l'épaisse fourrure, les deux tétons sur lesquels je m'empressai de porter les doigts et de triturer doucement, amoureusement.

Immédiatement, je sentis la queue de Rod durcir encore et enfler, distendant les parois de mon cul. Quel bonheur d'être possédé par cet homme magnifique. Mon cæur en fondait de tendresse.

Rod semblait perdu dans une espèce de rêverie, bien que je sentisse son næud animé de soubresauts répondant à mes caresses de ses bouts de seins.

Finalement, doucement, très doucement, il se mit en branle. Ce fut alors le limage le plus sensationnel de mon existence. Il était à la fois ferme et tendre, donnant à son mouvement de va et vient une intensité qui me mettait les sens en ébullition, mais aussi avec une douceur telle que je ne voulais pas qu'il cesse un seul instant. Alors qu'il me labourait le cul, je triturais ses bouts de seins, je tiraillais la toison de son torse et de son ventre, je caressais ses deltoïdes et ses énormes biceps et je tortillais du cul comme une chienne en chaleur. à un moment donné, sans pour autant arrêter de me bourrer, il posa ses lèvres sur les miennes et nos langues et nos bouches imitèrent ce que faisaient plus bas sa queue et mon cul.

* * *

Rod avait trouvé plusieurs maisons, mais celle qui l'intéressait le plus était trop grande pour lui seul. Les intérêts de l'hypothèque étaient aussi trop lourds pour un homme seul. Toutefois, il me demanda d'aller la voir avec lui pour que je lui donne mon avis. évidemment, la maison était magnifique. Je lui dit mon sentiment immédiatement. Vu le prix que le vendeur en demandait, c'était une véritable occasion.

La maison, située en banlieue, était toute de plain-pied et affectait la forme d'un U, avec une piscine au milieu. Il y avait une très grand jardin, presque un parc, au fond duquel elle était blottie, loin des regards indiscrets. Le côté ouvert de l'U donnait sur les bois, mais la piscine était protégée des regards indiscrets par une haie de houx assez hauts et touffus. à la belle saison, on devait pouvoir se baigner dans le plus simple appareil sans que qui que ce soit vous vit.

Il me posa alors très timidement la question de savoir si cela m'intéresserait de devenir copropriétaire et, dans ce cas, si je pourrais l'aider à payer les mensualités. C'est bien sûr avec enthousiasme que j'acceptai sa proposition. J'en avais assez de vivre seul, d'une part, mais aussi, et c'était là le plus important, d'habiter un appartement. En fait, en prenant la maison en question notre part à chacun serait moins élevée que le loyer que je payais en pure perte, mais aussi pour Rod dont la mensualité serait inférieure à ce qu'il aurait à payer pour une maison beaucoup plus petite qu'il achèterait seul. De plus elle était assez grande pour nous permettre de faire « chambre à part » si cela nous chantait. Qui fut dit, fut fait. Nous devînmes les heureux propriétaires de la maison en question.

Rod devait retourner dans le Midwest d'où il venait pour arranger ses affaires et préparer son déménagement. Pendant ce temps-là, je donnerais congé à mon propriétaire et apporterais mes quelques meubles et possessions dans la maison en attendant que Rod soit revenu. C'est alors que nous nous occuperions d'acheter d'autres choses et de meubler la maison à notre goût. Il devait rester parti environ un mois, pour tout régler avant son transfert.

Ce mois fut le plus long de mon existence. Bien évidemment, nous nous téléphonions tous les soirs, mais la présence de son grand corps chaud et velu dans mon lit me manquait terriblement. Je me branlais à tour de bras, soit en songeant à cette toison luxuriante qui ornait son corps, soit en m'imaginant en train de lui bouffer le cul, soit pensant à son gland qui me distendait les mâchoires, mais aussi en revoyant ma queue entrer et sortir de ses fesses accueillantes jusqu'à ce que je l'inonde de mon foutre, mais aussi et surtout en essayant de recréer par la pensée la sensation délicieuse que j'avais de sentir son næud élargir mon trou et y caler son énormité.

Finalement, il était là.

Quel bonheur de retrouver Rod après cette trop longue absence. Il me faisait penser à un taureau de concours. Sa nuque épaisse tombait tout droit dans ses épaules de lutteur. Son cou, à l'assaut duquel montait la forêt de poils luxuriants de sa poitrine, était rasé de près et contrastait maintenant avec sa barbe courte, noire et fournie qu'il avait laissé pousser, profitant de l'éloignement, et qui lui allait parfaitement. Cela lui donnait un petit air satanique, qui n'avait bien entendu aucun rapport avec la réalité, tant son aspect physique était en opposition avec sa nature douce, timide et aimante. Maintenant, nous ne nous quitterions plus.

* * *

Tout cela, c'était il y a vingt ans. Nous habitons toujours la maison qui a été le témoin de toutes ces années de bonheur tranquille. Nous nous aimons toujours autant et avec la même fougue, en dépit des années qui nous ont blanchis et quelque peu ralentis. Maintenant, nous sommes tous les deux à la retraite et coulons des jours heureux et sans histoire...

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